Voyager dans la région autonome du Tibet sous haute surveillance
Permis et visas obligatoires pour se rendre dans la région autonome du Tibet
Aujourd’hui, pour se rendre dans la province autonome du Tibet, tout voyageur étranger doit se munir d’un permis du Bureau du Tourisme du Tibet (BTT), et obtenir une autorisation de circulation pour étrangers. Les déplacements à l’intérieur de la région sont extrêmement contrôlés. Les étrangers doivent systématiquement être accompagnés d’un guide et il faut généralement réserver son séjour auprès d’une agence de voyages pour obtenir les permis.
Au mois de mars, le Tibet est même fermé aux étrangers en raison de la commémoration des certains évènements politiquement sensibles.
Une alternative pour découvrir la culture tibétaine
Voyager au Tibet n’est donc pas une affaire de dernière minute et n’est pas non plus accessible pour tous les budgets. Cependant, il existe une façon beaucoup plus simple et moins onéreuse de découvrir la culture tibétaine et son peuple : se rendre dans le Kham et l’Amdo, deux des trois provinces traditionnelles de l’ancien Tibet avant que les frontières de celui-ci ne soient redéfinies par le gouvernement chinois.





Le Kham et l'Amdo : l'autre Tibet
A la découverte du Kham et de l’Amdo régions historiques et culturelles du Grand Tibet
Le Kham et l’Amdo, qui ne figurent plus dans la délimitation de l’actuelle province autonome du Tibet, s’étendent à l’ouest du Sichuan, au sud du Qinghai ainsi qu’une petite partie a l’extrémité nord du Yunnan.
Pour se rendre dans ces régions, il n’y a pas besoin de permis spécial ni de faire appel aux services d’une agence de voyages ou d’un guide. Il suffit uniquement de son visa chinois pour circuler librement.
Des zones plus tibétaines que chinoises
Comme en témoignent l’architecture, les traditions, la religion, la langue ou encore la cuisine, ces zones sont plus tibétaines que chinoises. Sans manquer d’évoquer que leurs paysages n’ont rien à envier à ceux du Toit du Monde : steppes dénudées, prairies sauvages, paysages d’altitude, monastères bouddhiques, troupeaux de yaks et camps de nomades sont la norme de ces hauts plateaux.
